loin des temples en marbre de lune

mari salvatici
52 ans, blanchir l'argent, ouest

Sans cesse à mes côtés s'agite le Démon ;
Il nage autour de moi comme un air impalpable ;
Je l'avale et le sens qui brûle mon poumon
Et l'emplit d'un désir éternel et coupable
(beaudelaire)

Chaque homme tué est un fils. Chaque homme tuant est un fils. Les fils tuent des fils. Mais quels sont les fils qui résistent ? Il faut se protéger, les protéger, le protéger des autres fils, qui, la rage au ventre, la mort au bout des doigts, s'approchent dangereusement d'un fil bien trop tendu (et fragile).
Ses poings d'or et de sang entament une lente chorégraphie sur un papier jauni. L'encre bleu roi s'étale difficilement sur la feuille, posée au milieu d'un étalage de bronze et d'argent. Il faudrait trouver des mots. Des assemblages de syllabes, de lettres, qui ne sont ni trop durs, ni trop doux. Il faudrait trouver des mots pour écrire une lettre, qui commencerait peut-être par "mon cher", ou peut-être par "mon Giorgio". Quelque chose qui serait poétique, qui trancherait avec ses mots aiguisés et ses traits cuirassés.
Quelque chose qui ne peut être.
Le bruit du papier qui se froisse résonne contre les tapisseries et les dorures. La lettre se transforme en un missile précaire, qui vient heurter le portrait d'ancêtres salvaticiens. Au bord du bureau en ébène, une photo est prête à faire le grand saut. Le temps immobilisé sous le verre, coincé entre quatre bordures, fait peine à voir. Les trois visages sont mornes, dissimulés sous des sourires factices. Il y a eu le temps qui a passé, les rides qui se sont creusées, les beautés qui se sont fanées. Des plaisirs envolés avec les années ajoutées. Le temps fait des dégâts malheureux qu'on ne peut éviter. La main veineuse du père sur la hanche suave de la mère n'est plus. Entre eux, s'est dressée une barrière de corps naïfs, bercés par la lumière d'une jeunesse puérile. Ils ne se font l'amour qu'à travers les autres.
La vitre se brise sur le sol en marbre.
Sonne alors le glas d'un temps désormais révolu.

Alors il faut partir.
Là-bas, il n'y a plus rien. Il ne reste plus que des bribes d'un nom ensanglanté, que l'on prononçait à demi-mot. Il ne reste plus que le sillage du corbeau, autrefois avide de chair fraîche, laissant derrière lui des carcasses déchiquetées et des familles dévastées.
Là-bas, il a plu. Il ne reste plus que le brasier des flammes infernales, les cendres de leurs ailes parties en fumée. Ils se sont brulés en s'approchant trop près des projecteurs dans lesquels ils se baignaient. Des phoenix de pacotille, incapables de s'extirper de la pénitence dans laquelle ils se sont embourbés.
Là-bas, un autre royaume s'est effondré.
- Si tu m'aides, je t'aide. À deux on est plus forts, disait-il.
Mais là-bas, ils ne sont plus. Une forteresse de verre et d'argent brisée. Leurs poings se sont fatigués, leurs cicatrices peinent à se refermer. Leur vigueur d'antan s'essoufflait à mesure que la marche funèbre se rapprochait de leur empire, dévasté.
Alors là-bas, depuis, il n'y a plus rien.

Mais il est encore.
Il a trainé avec lui l'odeur de fumée de ses canons. Il a porté sur ses épaules toute la haine du monde, les chevilles enserrés par le fardeau d'un héritage souillé. Ses doigts manquent à chaque instant d'appuyer sur la gâchette. Il n'y a plus de détente, mais seulement de l'anxiété et de la colère. Une colère si forte qu'elle en ferait trembler les étoiles, les planètes et la galaxie toute entière. Une colère si grande que tout paraît si petit à côté de lui.
Mais y'a-t-il, encore, quelque part, un trône assez solide pour ses maux et ses morts ?
Y'a-t-il, encore, quelque part, un endroit assez grand pour un monstre venimeux, brûlé par un fiel déchaîné ? Les murailles sont-elles assez solides, ici, pour résister à la mer démontée qui sévit dans le Père Salvatici ?
Y'a-t-il, encore, quelque part, assez de proies, de sang, de seins et de corps pour étancher l'insatiable ?
Car il est encore.

SYLVAIN / syl20 / 20 / rob knighton / chu ton père

j'suis trop curieux dsjkhfkas

ton titre
je l'aime

Invité Invité

SYLVAIN................................
FAIS MOI DES BÉBÉS
STP

on dirait que ...
que papa salvatici est dans le game

en vrai merci encore de tenter, merci mille fois, je suis tellement contente

bienvenue ma sylvie préférée de la terre entière
(merci encore)
(jtm)

il faut remercier kelynn pour son scénario (et son forum)
et coralie jpeux être ton daddy
merci à vous
je vous aime
(et kelynn c mon cadeau de noël pour toi)
(jtm)

Invité Invité

tu réalises que tu ne pourras plus écrire syl20 quand t'auras 21 ?
ta vie va être difficile

Invité Invité

Mari Salvatici a écrit:: et coralie jpeux être ton daddy

say no more......

je t'attend daddy

Stephen Parnell a écrit:: tu réalises que tu ne pourras plus écrire syl20 quand t'auras 21 ?
ta vie va être difficile

pas con lui

ça va être trop beau encore!!!!
bienvenue 20syl

Invité Invité

Bienvenue ! I love you

merci tout le monde, vous êtes tellement cool
et vrmt grave triste pour mon âge du coup ://// je profite de mes derniers mois avec mon syl20 du coup

amour pour le choix de l'avatar,
veux-tu être mon sugar daddy ??? loin des temples en marbre de lune 3486050763

et surtout ... bienvenue loin des temples en marbre de lune 1093286194

vous allez vous calmer c'est mon père
je suis sûre qu'il va être le sugar daddy de tout le monde
et oublier son fils

Invité Invité

ah mais le choix de scénario

et l'image + le titre
je suis conquis
bienvenue

bon, je t'ai assez adulé par message mais je

tellement contente, c'est parfait, j'ai hâte qu'on écrive tous les trois avec maëlle, qu'on fasse vivre cette famille de névrosés
jtm, merci encore
etttt je te valide, amuse-toi bien à la maison

Invité Invité

Gino Salvatici a écrit:: tellement contente, c'est parfait, j'ai hâte qu'on écrive tous les trois avec maëlle, qu'on fasse vivre cette famille de névrosés

je partage l'avis de kelynn, ta fiche est sublime
j'ai très hâte décrire avec vous deux, ça va être explosif loin des temples en marbre de lune 3530350073

loin des temples en marbre de lune 3530350073

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