une nouvelle soirée d'prévue.
un samedi soir, pour varier un peu.
ils varient entre l'vendredi et l'samedi.
histoire d'espérer voir de nouvelles têtes.
début de soirée dans un bar en ville.
tranquille.
quelques bières sont passées.
quelques cocktails aussi.
certains titubent presque sur le chemin.
manquent de tomber et d'goûter l'bitume.
atem, il a les mains dans les poches.
il s'marre bêtement en voyant ses potes dans un tel état.
mais il ne les aide pas.
ils sont suffisamment grand pour tenir debout.
du moins c'est ce qu'ils ont grognés quand il a essayé d'les aider.
atem, il a pas tellement bu ce soir.
rien d'fort en fait.
de la bière. rien que d'la bière.
mais il a fumé.
un ou deux joins.
mais ça ne lui fait plus tellement d'effet au gamin.
il a l'habitude.
triste habitude.
mauvaise habitude.
ils arrivent devant la boite.
leurs pièce d'identité en main.
nécessité pour passer.
enfin quand les vigiles décident d'y prêter attention.
atem, il tend l'bout de papier plastifié.
et l'range directement.
au fond de sa poche pour ne pas le perdre.
dans la boite, la musique bat déjà.
nuisant aux tympans de n'importe quel individu.
mais atem, y'a qu'un sourire qui fend ses lèvres.
il aime cette ambiance là.
direction le bar.
là, de suite.
se désaltérer avant d'aller s'perdre parmi la foule.
un verre de vodka avec un quelconque diluant.
il l'avale d'une traite.
sans patienter un seul instant.
et il s'retourne.
il observe les quelques visages qu'il aperçoit.
faible luminosité.
mais les néons permettent d'en apercevoir quelques uns.
son regard passe de visage en visage.
sans s'arrêter.
jusqu'à apercevoir sulliyan.
il s'approche alors.
directement.
lentement aussi d'ailleurs.
il arrive dans son dos.
elle se déhanche sous son nez pendant un temps.
son regard la détaille.
de haut en bas.
et finalement, ses lèvres viennent se poser sur sa mâchoire,
passant son visage par dessus son épaule.
sa main s'pose en même temps sur sa hanche.
il prend ses aises atem.
parce qu'il sait qu'elle ne le repoussera pas.
enfin, il l'espère surtout.
parce qu'elle n'a pas pour habitude de le faire.
et lui, il est loin d's'en plaindre.