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| Sujet: diplomatie (connard) Mar 3 Jan - 12:32 | |
| destruction. à l’était pure. une envie profonde et violente qui le tiraille, l’assaille. il veut. il a besoin. c’est à force de voir la sale gueule de ce type que son esprit s’échauffe. Gabriel veut lui refaire le portrait, lui faire embrasser des murs. lui faire mal. très mal. il ne le supporte pas, il ne sait pas pourquoi, c’est viscéral, c’est son anarchie qui s’exprime à chaque fois, un moyen facile de se défouler, de se faire éclater les mains et la mâchoire et de prendre le sang en retour. c’est comme ça, ça ne s’explique pas. c’est cet enfoiré qui a commencé aussi et aujourd’hui il ne peut pas faire semblant, ni l’ignorer. c’est toujours pareil. dès qu’il le voit, dès qu’il entend sa voix de connard, il perd son sang-froid et lui en décoche une. lui en décoche sauf si elle est là. bordel. connard. alors Gabriel il fait comme d’hab, il vide son verre en plastoc et l’écrase contre sa semelle, un peu comme sa clope. déjà qu’il n’est pas très clair en temps normal, mais avec l’alcool ça ne tourne plus rond. il approche, faire craquer les phalanges, offre sourire malsain de connard qui va faire son office. salut toi, déjà entendu parler de la sainte parole anarchique ? attends j’te montre qu’il semble dire. c’est aussi simple qu’un coup de poing, un coup de poing qui se cale dans la pommette de ce Cal misérable, de ce merdeux qui passe sa haine sur les autres. miroir, miroir. il s’y voit un peu, pas tant que ça, il ne déteste pas Gabriel, il joue. ça fait du bien, c’est une énergie qui s’écoule de son cœur jusqu’à son poing et il exulte. il s’est fait mal, mais le premier coup est pour lui. « Toujours un plaisir de te remettre les idées en place. » c’est marrant parce que Gabriel il a même pas envie de se battre, lui il veut boire et cramer des voitures, pas casser des gueules. ça n’a plus d’intérêt depuis longtemps pour cet esprit destructeur, mais Cal, Cal c’est. c’est différent. lui il veut le briser, lui faire mal, sans raison, juste comme ça. parce que ça fait du bien d’avoir un connard qui te cogne et que tu cognes. c’est différent. et ça fait du bien. |
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| Sujet: Re: diplomatie (connard) Mar 3 Jan - 12:54 | |
| j'ai pas envie j'ai pas envie j'ai pas envie pas ce soir, ce soir rien, ce soir je dégueule avant de boire, ce soir je délire avant de fumer, ce soir j'ai la tête à l'envers ce soir ça aurait du être notre anniversaire ce soir ça aurait du être un bouquet de fleurs, un collier, des baisers et tes yeux, et ta peau, et ton cœur ce soir j'aurais pas du être seul à gueuler dans la rue à quel point j'ai mal, ce soir j'aurais pas du être un sale con perdu, un chien errant ce soir je sais plus si je chiale, si je crie ou si je cogne (ou si je bois) ce soir ça aurait dû être beau mais ce soir je sais même plus comment je fais pour toujours être pire ce soir je me sens dévaler la pente, ce soir je me vois rouler et me péter les dents contre la vie ce soir je sens qu'il y a rien qui me retient, que si je me remets pas debout, c'est le fossé qui m'attend, le caniveau, la déchetterie, la fumée ce soir ce soir ce soir dans la rue on m'entend hurler, je te demande où t'es et avec qui, je te demande si tu penses à moi, je te demande si tu sais qu'on est ce soir - ce soir, si tu sais que je m'en remets pas que j'ai encore besoin de toi ce soir ce soir ça aurait du ce soir tu es ce soir j'ai j'ai pas envie j'ai pas envie j'ai pas envie à force de tanguer je suis tombé dans un bar, j'me suis noyé avant même d'y entrer avachi sur le bar on me voit et on m'évite ce soir j'ai me suis écroulé avant de commander je vois rien, j'entends rien, hormis mon cœur qui se défend parfois un peu trop fort parfois un peu trop lentement, y a plus que lui et son écho dans mes tympans ce soir je sais même pas si j'ai eu mal. je sais même pas si je me suis rendu compte de ce qu'il s'était passé - je crois que c'est allé trop vite - j'ai décollé, j'ai volé sur plusieurs mètres et si ça n'avait pas été lui je crois que je me serais évanoui ou que j'aurais clamsé j'aurais pu abandonner ce soir. mais c'était l'autre connard, alors la colère m'a tenu éveillé. j'suis sûr que ma pommette a gonflé d'un coup, j'ai eu l'impression que tout le côté de mon visage allait exploser (et puis toute ma tête) (et puis j'aurai suivi) j'vois encore des étoiles partout mais j'me redresse grâce à une table et je retrouve l'espoir grâce à une bière, laissée là, dans sa bouteille si belle, dans sa bouteille si parfaite si parfaite qu'elle se dresse dans les airs avec ma main accrochée à son goulot et qu'elle s'abat sur l'autre connard bam en plein dans sa gueule j'ai les yeux rouges d'avoir chialé et le visage démonté de son premier coup, je m'entends à peine hurler un truc dégueulasse comme : pas ce soir putain d'enculé retourne sauter ta sale petite (et puis ça continue) quand la vue me revient un peu j'me rends compte que je l'ai raté, c'est pas sur sa tête que le verre s'est brisé mais sur son épaule (sale con, t'aurais pu mieux viser) je titube plus que je tiens debout et je le menace avec mon bout de bouteille décapitée, j'entends rien de tous ces salauds qui gueulent et qui s'interposent mais j'me doute que d'une façon ou d'une autre je vais le payer. à l'intérieur j'arrête pas de rager ce soir ce soir putain pas ce soir non ce soir putain |
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| Sujet: Re: diplomatie (connard) Jeu 5 Jan - 3:44 | |
| il a l'anarchie qui se déchaine. le feu qui crépite dans ses veines. sang noirci d'enfer et de violence. besoin d'expulser, de cracher. d'expulser plus fort encore. et lui. il est là. connard déphasé. il tombe à pic pour une fois, il est l'idéal pour une fois. il l'aime d'une haine sans faille, d'un besoin de se claquer la gueule. d'enflammer ses nerfs et d'exploser son sang. belle gueule qui trinque pour une rage sans nom. sans visage. pourtant la violence gratuite c'est pas son truc. c'est juste que ça porte le nom de Cal. Cal fatal à sa raison. Gabriel il se marre. sautille sur place comme un gamin joyeux de défoncer son cadeau empoisoné. le truc qui le déchaine, qui passe le temps. c'est comme un feu qui embrase tout son être et c'est beau. c'est vraiment beau quand il se marre. quand il se moque parce que l'autre connard se loupe en voulant lui briser du verre sur la gueule. bien joué enfoiré j'ai l'épaule endolori. putain ça fait du bien. ça rend vivant la douleur. ça rend vivant Cal. la haine. pure. absolue. sublime catin qui danse pour ses yeux bleus. magnifique. mais Gabriel. il pète un peu plus un câble quand il parle de sa sale petite. d'elle. d'un chaos passé, d'un éclat de glace actuel. il jette le froid qu'elle seule peut lui donner. il a pas le droit. pas le droit. de parler d'elle, de mettre un nom sur elle, un qualificatif quelconque. il n'a pas le droit. elle est pure de blanc et d'eau qui givre. elle est pure de feu. alors il n'a pas le droit. enfoiré. « j'y pensais et puis j'ai vu ta mère rouler du cul sur le trottoir. j'savais pas qu'elle faisait encore le tapin pour tes beaux yeux. » ça provoque, ça se tire dessus. c'est putain de risible. même Gabriel le reconnait. même Gabriel se fait pitié. mais c'est pas grave. pas vraiment hein. parce qu'il l'aime de haine. Cal connard. Cal connard qui titube et Gabriel fanfaron qui se fait maintenir. ça se débat, ça se retrouve en un éclat de poing. en une poussée vers l'avant. il veut lui refaire le portrait et lui offrir une bière derrière. il veut se faire éclater l'arcade avant l'accolade de potes de beuveries. il y a juste la haine. haine. trop forte pour ne pas être amicale parfois. Cal. il lui fait pitié. il le déteste. gueule d'ange et connard paumé. Cal parfois. ça lui rappelle un peu qu'il doit vivre plus fort. parce que rien ne suffit jamais. pas même ce poing qu'il se prend dans la gueule. pas même ses phalanges qui s'écrasent dans son bide en revanche. rien. |
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| Sujet: Re: diplomatie (connard) Jeu 5 Jan - 19:12 | |
| - trigger warning:
violence ; insultes homophobes je vois plus rien. j'ai le cœur sur les phalanges et les nerfs dans les yeux dans les yeux j'sens plus que ma colère et son poing dans mon ventre quel connard quel enculé je gueule ptit pd et j'arrête tout j'arrêter de penser j'arrête de calculer j'abandonne mon corps à ma rage je lâche tout (adieu) (adieu)
et puis d'un coup mes poings brassent du vent et je mets quelques instants à me rendre compte qu'on me retient qu'une bande de musclés (plus que moi tu sais, c'est pas compliqué) nous ont séparés mais quelle bande de connards je hurle bande de connards j'arrête de patauger dans l'air et je me reprends (une seconde à peine) le temps qu'ils se rassurent, qu'ils me lâchent un peu et puis je retourne une droite au premier venu comme ça comme une lettre à la poste comme mon poing dans sa gueule fallait pas me faire chier fallait me laisser refaire le portrait à l'autre connard attitré. j'ai plus qu'à changer de camp, je file et me mets à côté du con, du ptit pd maintenant c'est plus lui dont je me méfie mais des musclés merde, fait chier |
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| Sujet: Re: diplomatie (connard) Ven 6 Jan - 1:39 | |
| la haine qui lui taille des veines. heurte son coeur et le défonce. c'est putain de grisant cette foutue adrénaline qui fait trembler tous ses muscles. lui le squelette tatoué. le gamin à moitié pyromane qui ne voit tout que par des flammes. flammes si belles. perfection de destruction. renaitre. comme le phoenix dans ses propres cendres. comme le phoenix qui revient de la mort et des flammes pour briller dans les cieux. l'image elle est belle, vraiment belle. presque comme ce qu'il se passe dans ce foutu bordel. dans les poings qu'il met dans le ventre du connard, comme dans la bouteille qui lui a meurtri l'épaule et abimé son cuir. il y a des insultes qui chantent des mélodies aussi belles que des tempêtes au-dessus des mères et Gabriel, lui, il est bien dans cet univers. parce que ça défoule, parce que ça fait se sentir vivant surtout. et puis tout déconne. evidemment. avec ces pseudos armoires un peu trop épaisses. des bikers ou un truc dans ce genre qui veulent arrêter le massacre. « il est à moi les gamines. c'est mon Cal que je casse, dégagez. » ouais c'est Cal et Cal il n'y a que lui qui peut le frapper et le faire saigner. il n'y que Gabe qui a le droit de lui en foutre des belles dans sa gueule d'ange pour passer ses nerfs. c'est comme ça. alors il s'énerve un peu le tatoué, un peu plus. pour de vrai cette fois. il n'est pas vraiment terrifiant, ils font tous deux ou trois fois son épaisseur. bordel de merde. bordel. de merde. Cal est à côté maintenant et y'a les armoires qui font craquer leurs phalanges. comme une musique destructrice. parce que la musique on la trouve partout. même là quand Gabe voit sa vie défiler devant ses yeux. avec du feu et de la glace. de l'anarchie d'avant, du chaos qui a tout renversé. bordel de merde. bordel. de merde. « t'es qu'un con Cal. » qu'il lui dit en foutant une droite dans le type à leur gauche. t'es vraiment con Cal qu'il pense en se prenant le revers de l'autre. il y a des étoiles et les pieds qui flanchent à moitié. parce qu'il est pas épais, qu'il frappe bien mais qu'il n'a pas la force des taureaux juste en face. Gabriel il se rend même pas compte qu'il provoque tout. il se rend pas compte que la porte est juste derrière et qu'il peut jeter Cal en pature pour se barrer dans la rue. Gabe il se dit qu'ils ont ruiné le cassage de gueule en règle et la haine. alors Gabe. il est un peu con à ce moment. |
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| Sujet: Re: diplomatie (connard) | |
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